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Desjardins philanthropique; laxisme éhonté de nos institutions?

décembre 29, 2022

L’Autorité des marchés financiers du Québec (l’AMF) ainsi que la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec (CDPDJQ) font-elles preuve d’un laxisme éhonté?

Depuis quelques années, Desjardins a versé dans l’exploitation de la crédulité de ses membres : celle d’un altruisme sans borne! Ainsi, au nom de la coopération envers les nécessiteux du système, Desjardins, nouvelle administration, fait preuve d’une générosité qui dépasse les limites du bon sens avec l’argent qui doit revenir aux membres. Pourquoi?

Le Mouvement Desjardins dans son entièreté devient de plus en plus une organisation philanthropique où les trop-perçus prennent des chemins officieux de l’entraide; dans le système coopératif érigé par Dorimène et Alphonse Desjardins au début du XXe siècle s’est installée graduellement une corruption qui fait de Desjardins une oeuvre de charité pour des organisations économiques qui manquent de liquidités.

C’est une pure perversion du coopératisme envers laquelle il est de plus en plus dangereux de s’offusquer tout simplement parce que plusieurs y trouvent de plus en plus leur intérêt financier personnel! La loi du silence s’installe et un laisser-faire vient empoisonner toute la société.

Je l’ai personnellement expérimenté auprès de mon « Groupe de simplicité volontaire de Québec » (GSVQ) auquel je suis membre en règle depuis février 2020, et qui a bénéficié en 2021-2022 d’une subvention en provenance de la Caisse d’économie solidaire Desjardins (CÉSD). À la suite de ce « don » de la Caisse, et sans que les membres l’apprennent officiellement, la direction du GSVQ a cessé de réclamer la souscription annuelle à ses membres! De plus, une publicité de la Caisse est venue gangrener l’essence de notre organisation au sein même de notre journal semestriel, « Le Simplicitaire »

Il est même possible que des élus de plusieurs niveaux de gouvernance du Québec profitent du « Desjardins philanthropique » : à la MRC de Maskinongé, la direction s’est prêtée à faire la promotion de Desjardins; un doute sérieux s’est installé. D’autant plus que lorsque les citoyens ont exprimé leurs légitimes soupçons, des colères immodérées de la part du préfet ont pu confirmer qu’il y avait là anguille sous roche! Il faut au moins le demander à celles et ceux qui doivent en répondre en toute honnêteté, car ces situations sont absolument inacceptables.

En 2009, l’AMF a été informée de l’utilisation de fiers-à-bras pour intimider les membres à la période de questions lors de l’assemblée générale annuelle de la Caisse Desjardins de Trois-Rivières; l’AMF n’a eu rien à redire à la suite d’une plainte formelle déposée auprès de l’ombudsman du Mouvement Desjardins. Comment interpréter un tel laxisme?

Quelques années plus tard (2018), la CDPDJQ fut expressément informée d’un abus de pouvoir contre la liberté de parole envers les membres des Caisses par les règlements de régie interne (RRI) 4.6 (saine conduite d’un membre) et 4.7 (réprimande, suspension, EXCLUSION). Là aussi, cette commission québécoise n’a rien eu à redire malgré la présentation d’un dossier étoffé. Les banques menacent-elles d’exclusion leurs actionnaires qui posent des questions dérangeantes? 

Le Québec bascule insidieusement dans une corruption systémique alors même que nos institutions démocratiques se taisent lamentablement en face du géant financier Desjardins qui sème la peur et la soumission. Le Québec recule et s’enlise affreusement par ce laxisme éhonté de nos propres élus et dirigeants rémunérés à la surveillance de malversations des sources de fonds de la « coopérative » Desjardins. Notre démocratie devient une autocratie, un totalitarisme, une dictature. 

Les membres Desjardins et les citoyens de toute allégeance sont tenus à un « code de bonne conduite »; il n’est pas question d’en déroger et de mettre en doute ce code : c’est le « faites ce que je dis…, obéissez et taisez-vous»! Oser penser par soi-même est très mal vue. Si quelqu’un ose contester les bonnes intentions de l’altruiste coopérative financière, le courroux des élus autant de la fausse Coop que de nos institutions gouvernementales québécoises saura nous tenir silencieux. La connivence est manifeste, cousue de fil blanc!

Dorimène et Alphonse Desjardins ont été les précurseurs de la Révolution tranquille du Québec;  malheureusement, Claude Béland et ses acolytes de la Fédération des Caisses de Montréal et de l’Ouest du Québec auront défiguré et dénaturé (référence à M. René Croteau, ex-directeur général de la Fédération de Lévis des Caisses populaires Desjardins:  » Un patrimoine coopératif défiguré et dénaturé; le Mouvement Desjardins 1997 – 2003, Éditions MultiMondes) notre plus belle réalisation économique canadienne-française. Les citoyens du Québec sont maintenant à genoux devant ce géant financier, devenu faussement coopératif, altruiste et philanthropique.

Leurrer les peuples, d’une manière ou d’une autre, ne fait qu’un temps : au Québec, l’Église catholique s’est éteinte malgré sa puissance financière et ses cathédrales érigées partout sur son territoire; que deviendra ce Desjardins philanthropique d’ici peu? 

Viol et violence à la MRC de Maskinongé, 19 janvier 2019

janvier 19, 2019

Au cours de l’année 2018, des citoyens regroupés dans le Comité Vigilance Hydrocarbure des municipalités la MRC de Maskinongé (CVHMMM) ont été obligés de demander « Écoute » et « Respect » au maire de Saint-Léon-le-Grand et préfet de la MRC, M. Robert Lalonde. C’est par une lettre officielle du Comité que cette demande a été acheminée à M. Lalonde ainsi qu’à tous les maires et mairesses des municipalités de la MRC (17 personnes).

Le mardi 13 novembre dernier, M. Robert Lalonde a été reconduit sans opposition dans ses fonctions de préfet de la MRC de Maskinongé. Quelques minutes plus tard, M. Lalonde réglait ses comptes avec le CVHMMM. Dans la surprise générale, il a vertement attaqué devant tous, trois citoyens présents dans la salle, par des paroles méprisantes et offensantes, violant ainsi la demande de respect des citoyens inquiets, à juste titre, des affres que la loi 106 (transition énergétique) réserve à tous le peuple du Québec.

Les viols ne sont pas tous sexuels, mais ils sont tous l’expression de gens violents.

« La violence, c’est un manque de vocabulaire. » Gilles Vigneault

Monsieur Lalonde a transgressé une fois de plus, ce que tout citoyen du Québec est en droit de recevoir lorsqu’il se présente à une assemblée publique des élus, détenteurs du pouvoir : Écoute et Respect. Élémentaires en régime démocratique, sans ces deux attentes d’un civisme de bon aloi, nous ne sommes plus en démocratie. Et sans démocratie, c’est le chaos et le désordre. Le pouvoir perd, dès lors, toute crédibilité et sa légitimité est corrompue. Là en est rendue la direction de la MRC de Maskinongé sous la tutelle de M. Robert Lalonde, maire de Saint-Léon-le-Grand.

Il y a actuellement une mentalité néfaste à une saine gestion des affaires à la MRC de Maskinongé ; elle est due à ce manque de respect envers des citoyens qui veulent s’exprimer dans un dialogue constructif, toujours avec politesse. Actuellement, il y a tout lieu de penser que l’écoute qu’ils veulent recevoir de leurs élus n’est aucunement considérée.

Cela fait plus de trois ans que les maires des municipalités de la MRC de Maskinongé endossent les remarques désobligeantes du préfet et bafouent toutes les attentes légitimes du CVHMMM.

Le CVHMMM reconnaît l’élection de M. Lalonde comme préfet de la MRC, mais refuse son attitude antidémocratique qui viole violemment les attentes des citoyens d’une écoute vraie et respectueuse.

Sans cette attitude et ces compétences élémentaires, le préfet Lalonde doit se retirer avec élégance de sa fonction, et laisser place à celle ou celui qui incarnera dorénavant démocratie et civisme. C’est là un changement absolument nécessaire vers une saine évolution de la MRC de Maskinongé qui, en ce moment, périclite dangereusement et met en péril son avenir.

Innovation, prospérité, logique, vérité… effondrement !, 20 décembre 2018

décembre 20, 2018

L’animal humain est-il intelligent et logique ? Est-il fou ou sur la voie de le devenir ? Cherchons un peu.

« …leur prospérité (parlant des Albertains et les sables bitumineux) est fondée sur quelque chose qui est en train de compromettre les conditions mêmes de la vie sur terre »

(Dominic Champagne, porte-parole du mouvement du Pacte de transition écologique,

Le Nouvelliste, page 28, 19 décembre 2018) Voir l’article ci-dessous

« La Première ministre de l’Alberta, Rachel Notley estime que l’aide de 1,6 milliard $ accordés par le gouvernement fédéral au secteur pétrolier ne suffira pas pour régler la crise, puisque la province n’a toujours pas d’autres moyens pour transporter ses ressources. …Nous avons besoin d’aide pour acheminer notre produit. »

Le Nouvelliste, page 28, 19 décembre 2018) Voir l’article ci-dessous

Les protagonistes se font face ; y aura-t-il un choc terrible entre écolos et pétrolos ?

Et que penser en toute logique de la déclaration du conseiller municipal de la ville de Trois-Rivières, Pierre Montreuil, qui a été le porteur de la déclaration citoyenne universelle d’Urgence climatique ? Selon le journal (le Nouvelliste, 19 décembre 2018, page 3) (voir l’article ci-dessous), M. Montreuil aurait souligné les efforts des élèves et leurs professeurs à sensibiliser la population et les élus, et les a incités à poursuivre leurs efforts en talonnant constamment les décideurs pour que « les bottines suivent les babines » !

Pourtant, après des applaudissements d’un enthousiasme débordant envers les jeunes, à cette même réunion publique du Conseil municipal, les élus ont donné leur feu vert à un projet domiciliaire de plus de 447 maisons sur un terrain de golf, où les citoyens touchés de près par ce projet sont inquiets pour leur quiétude et le respect de l’environnement. (voir l’article ci-dessous)

Ne sommes-nous pas justement devant une situation de deux poids, deux mesures ? M. Montreuil, élu décideur, souhaite-t-il vraiment se faire talonner par les citoyens à l’encontre de ce projet de 447 maisons alors que la ville doit recevoir une poursuite judiciaire entre 4 et 7 millions $ pour avoir arrêté un projet domiciliaire sur le bord du Lac Saint-Pierre à la suite d’un référendum gagné par les citoyens ? Les promoteurs ne sont pas des écolos et n’entendent pas se laisser attendrir par des écoliers. L’argent n’a pas d’odeur de pollution.

De même à la ville de Bécancour où un projet d’usine en production de méthanol et d’urée de la compagnie IFFCO-Nauticol donnerait du travail à 200 personnes. Un projet dénoncé avec justesse par le chimiste François Bellemare lors de la séance publique de la ville de Trois-Rivières le 11 décembre 2018.

À la MRC de Maskinongé, quiconque entend talonner les élus sur le respect de l’environnement risque de se voir montrer la porte par le préfet Lalonde et l’autorité policière ! J’aimerais bien moi aussi avoir 16 ans et me faire applaudir plutôt que me faire menacer d’expulsion.

La vérité sur l’environnement est ultra-secrète : nul ne sait vraiment ce qui nous attend. Il y a cependant des faits scientifiques qui ne mentent pas : on s’empoisonne et la planète se réchauffe de façon exponentielle : l’effondrement absolu de l’équilibre vital est à notre porte.

Que faire ?

Notre fragilité n’aura jamais été aussi consciente : « il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ».

À la croisée des chemins, Le Nouvelliste 19 décembre 2018, page 28

Notley insatisfaite de 1,6 milliard pour les pétroliers, Le Nouvelliste 19 décembre 2018, page 28

Un appui important, Le Nouvelliste 19 décembre 2018, page 3

Feu vert au projet domiciliaire, Le Nouvelliste 19 décembre 2018, page 3

Le crucifix : symbole d’oppression de l’autorité sur le peuple, 1er décembre 2018

décembre 1, 2018

Historiquement parlant, le crucifix n’est pas seulement un symbole de la religion catholique ; il est aussi, et à juste titre, le symbole de l’oppression des autorités dirigeantes sur le peuple obligé de se soumettre. Lorsque le préfet Pilate s’en lava les mains, c’est quand même sous son autorité qu’on crucifia le Nazaréen. Et ça faisait bien son affaire à ce Ponce Pilate.

Jésus-Christ et ses disciples prêchaient des « vérités », et le dirigeant du temps y a vu là un danger sur sa suprême autorité : ce danger fut pressenti sous le simple prétexte qu’on disait de Jésus de Nazareth qu’il était « fils de Dieu », et d’autres le considéraient le « roi des Juifs » ; sur ces rumeurs, la vindicte décida de le crucifier. Il en est mort, mais comble de bonheur, l’histoire raconte qu’il ressuscita !

Depuis ce jour, on fit du Nazaréen un véritable fils de Dieu, et on lui consacra toute la dignité du créateur d’une religion dite universelle !

La croix, ce symbole d’oppression de l’autorité dirigeante sur le peuple, serait donc toujours bien vivante.

Peu importe nos croyances, chacun doit porter sa croix ; c’est bien connu. Depuis la nuit des temps, le courroux des dieux nous y a condamnés. Il en est de même pour toutes les autorités dirigeantes ; elles doivent aussi porter leur croix, et la leur est d’alléger les nôtres ! C’est la raison première de ces organisations gouvernementales.

Ce n’est cependant plus par des prières que le peuple souhaite que le poids de sa croix pèse moins lourd ; c’est par de justes lois qu’il le demande et s’y attend. Rien ne sert de perpétuer l’histoire d’un Christ soumis à son calvaire pour sauver le monde ; il faut rappeler la vraie histoire du Christ, révolté était-il de l’injustice des hommes de pouvoir sur un peuple asservi.

Il ne faut donc pas se surprendre que certains conseils municipaux persistent à conserver ce symbole historique d’oppression de l’autorité sur le peuple. Ce symbole nous dit : « Peuple à genoux ! Soyez serviles et soumis. »Et ce peuple servile s’y plie.

Si ce n’est pas le cas, il faudra décrocher ces crucifix des enceintes publiques, et les installer dans des musées en souvenir de ces temps révolus.

Mais si le crucifix symbolise toujours l’oppression du peuple par l’autorité, qu’on le laisse bien en place ; la révolution démocratique du peuple doit terminer cette difficile conscientisation par nos maires, préfets, députés, etc. Sous l’effigie du Christ crucifié, nos autorités doivent comprendre qu’ils perpétuent la dictature du préfet Pilate.

Question aux élus de la MRC de Maskinongé, 12 septembre 2018

septembre 12, 2018

C’est aujourd’hui (12 septembre 2018) que notre comité « Vigilance Hydrocarbure de la MRC de Maskinongé » posera et obtiendra la réponse officielle à cette question ci-dessous; nous l’avons fait parvenir il y a une semaine au maire de Saint-Édouard-de-Maskinongé, notre nouveau lien entre notre comité et les mairesses et maires de la MRC de Maskinongé.

Il va sans dire que nous souhaitons un « leadership » fort de la part de nos élus sur cette question cruciale de la loi 106 et ses effets délétères sur nos environnements de vie et l’avenir de notre planète tout entière.

Je vous reviendrai au lendemain de la réponse des élus à cette question.

 

QUESTION :

Madame, Monsieur, mairesse et maire des municipalités de la MRC de Maskinongé

Mon nom est François Champoux

 Nous soulignerons en décembre prochain, le deuxième anniversaire de la loi 106 concernant la mise en œuvre de la politique énergétique 2030 du Québec.

Nous nous rappelons tous que cette loi très controversée aura été votée sous le bâillon en décembre 2016, et que les règlements y afférents ont à leur tour créé toutes sortes de spéculations et contradictions de la part du ministre Moreau et son gouvernement.

Le moins que l’on puisse dire est que cette loi semble vouée à un échec total quant à son intention primordiale de transition énergétique, pour une réduction sévère de la pollution atmosphérique, et pour la préservation et l’amélioration de la qualité de vie des citoyens : ça me semble exactement le contraire.

C’est là un paradoxe inacceptable.

Ça fait des décennies que l’humanité tergiverse malgré que l’ONU ait adopté depuis aussi des décennies, le concept de « Patrimoine commun de l’humanité » pour les richesses non renouvelables de la planète. 

Question :

Conséquemment, pouvons-nous espérer avant les élections du 1er octobre (2018), l’émission prochaine d’une résolution unanime des mairesses et maires de la MRC de Maskinongé, demandant à tous les partis politiques du Québec l’abrogation complète de cette loi 106 et de ses règlements ?

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 Cette volonté exprimée par votre direction de la MRC de Maskinongé serait finalement un poids important au lancement d’un véritable changement de paradigme concernant une vraie transition énergétique vers les nouvelles ressources plus respectueuses d’un sain environnement pour tous.

Merci d’y réfléchir sérieusement et de nous émettre votre réponse dans un communiqué à cette fin.

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La réponse:

Contrairement à ce que j’avais souhaité, le maire de Saint-Édouard-de-Maskinongé n’a pas fait suivre la question aux mairesses et maires de la MRC de Maskinongé. Il m’a expliqué à la fin de la rencontre qu’une telle initiative prenait environ 3 semaines avant que l’ensemble des élus soit informé et qu’ils y aient statué une réponse. C’est donc partie remise comme je l’avais prévu: la seconde partie de ma question (Cette volonté exprimée par votre direction…) prévoyait effectivement ce délai de trop…

Le préfet a timidement avancé ce début de réponse:

« Pensez-vous que ça va changer grand chose? »

J’ai à mon tour avancé respectueusement cette humble réplique:

« C’est là une occasion unique à ne pas rater. »

Et le préfet de clore en disant comme prévu:

« On va vous répondre… »

J’ai alors déclaré la seconde partie de ma question: « Cette volonté exprimée par votre direction… »

 

Ainsi, lors de la prochaine rencontre en octobre des mairesses et maires de la MRC de Maskinongé, je m’informerai des délibérations des élus autour de cette question qui se voulait une occasion unique à ne pas rater. L’auront-ils réussie?

Suiveux, 11 mai 2018

Mai 11, 2018

Les mairesses et maires de la Municipalité régionale du comté (MRC) de Maskinongé ont voté à l’unanimité le 9 mai 2018 une résolution d’appui sans condition en faveur de tous les événements du festival western de Saint-Tite. Même celles et ceux qui étaient « contre » cette résolution ont voté « pour » ! On appelle ça « Suivre servilement le troupeau ».

Ainsi va l’être humain en face d’un chef trop puissant et l’effet de groupe : on suit la direction du leader d’opinion sans poser trop de questions. On ne dit mot ; on consent par peur d’être ostracisé. On préfère plier l’échine et dire « oui » face à celui ou celle qu’on pense le plus fin et le plus fort. Ne serait-il pas plutôt le plus faible, incapable de justifier par argumentations logiques ses positions douteuses ? Tout ça me fait penser à autre chose qu’une vraie démocratie.

Oser dire « non » à ce qui est litigieux et de plus en plus considéré comme une aberration pour une société qui évolue, refuser le débat d’idées par crainte de devoir abolir des pratiques sur les animaux qui n’ont pour fin l’apport financier que pour certains, sans réel apport économique à toute la communauté : le profit avant la vie.

Je le répète ; c’est le festival western de Saint-Tite qui est allé se faire du capital touristique dans la métropole montréalaise en 2017 ; ce n’est pas la ville de Montréal qui soulignait son 375e anniversaire de fondation en faisant venir l’organisation du festival « Western » de Saint-Tite pour se faire un cadeau sur le dos des animaux, des cowboys et des veaux. Les rodéos sont une forme d’exploitation des animaux, simplement pour faire de l’argent et du « fun » à leurs dépens. Il n’y a rien de noble dans cette exploitation de l’animal ; que la recherche d’intérêts financiers pour Pierre, Jean, Jacques et les commanditaires, dont Desjardins !

La question de l’exploitation animale n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre afin de bien situer la moralité de son utilisation par l’être humain. Seul l’humain établit une morale sur ses actions ; « est-ce bien », « est-ce mal » d’agir ainsi ? Pour ce faire, une longue réflexion est nécessaire ; la justesse d’une décision par l’impulsion doit être réduite à sa plus petite expression : qu’il nous en plaise ou non, une attention et de nouvelles considérations doivent guider nos choix.

Pour ne pas mourir de faim, je peux pêcher le poisson, le tuer pour m’en nourrir ; mais jusqu’où puis-je m’en servir sans atteindre sa dignité dans la création ? Jusqu’à m’en divertir sans aucune inquiétude sur le stress que je lui inflige ? La liberté de l’homme lui permettrait-elle de faire n’importe quoi sur le dos des animaux ?

La question est maintenant ouverte et demande réflexion sur le respect de la sensibilité de l’animal qui n’a pas la capacité de dire « oui » ou « non » à son exploitation, qui n’a pas le jugement que l’humain possède pour dire « Oh là ! tu exagères ». L’animal ne peut dire « oui » ou « non » à son exploitation me rappelait un ami : c’est l’humain qui doit répondre de ses actes et leur moralité. L’animal n’est pas une chose qu’on peut utiliser pour son bon plaisir sans considération des conditions de celui-ci.

Suivre un leader quelconque a souvent précipité l’humanité dans la plus pure barbarie ; le XXe siècle nous l’a bien démontré. Sommes-nous meilleurs que ces barbares qui nous ont précédés ? À nous de le prouver maintenant.

Un préfet de MRC malveillant ? 23 mars 2016

mars 23, 2016

Le 13 novembre 2015, le journal « le Nouvelliste » rapportait la nouvelle suivante au sujet du préfet de la MRC de Maskinongé, M. Robert Lalonde :

« Je m’en fou », clame Lalonde »

Le comité Vigilance hydrocarbures de la MRC de Maskinongé venait de déposer à la réunion des maires du mercredi 11 novembre une pétition de plus de 1000 noms qui soulignait la non-acceptabilité sociale du projet de TransCanada qui veut faire passer un oléoduc sur les terres des municipalités concernées. Le préfet mettait bien en garde les opposants au projet :

« Le comité dit toujours la même chose. C’est redondant. Il a beau rajouter que Obama est contre le projet de Keystone, nous avons une résolution adoptée en août et je me fie là-dessus. Une résolution, ça se change, mais ce n’est pas eux (les opposants) qui vont nous dicter quoi changer. Ce sont les événements qui viendront du gouvernement fédéral et du gouvernement provincial. »

Un citoyen contre ce projet de l’oléoduc, M. Guy Provost, considère que le préfet devrait songer à démissionner :

« À la lumière de ce qu’il a dit, il devrait démissionner, car il ne remplit pas son rôle de protéger les citoyens de Saint-Étienne. »

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À la suite de cet automne chaud dans la MRC de Maskinongé, le comité Vigilance hydrocarbure des municipalités de la MRC de Maskinongé relançait le débat cette semaine dans une lettre ouverte au journal « Le Nouvelliste »; lisons

« Une étude et un mémoire s’imposent devant le BAPE »

Lettre adressée au préfet de la MRC de Maskinongé, M. Robert Lalonde

« Lors de la séance de la MRC du 9 mars dernier, notre comité a déposé une demande formelle de présentation par la MRC d’un mémoire dans le cadre des audiences publiques du BAPE sur le projet Énergie Est. Dans l’édition du 11 mars du Nouvelliste, en votre absence, votre remplaçant, le maire Michel Isabelle, réitérait la position neutre de la MRC dans le dossier et disait ne pas savoir si la MRC allait donner suite à notre demande. Il mentionnait par le fait même faire confiance aux autorités compétentes sur la question. Rappelons d’abord que lesdites autorités compétentes ont mis sur pied une consultation publique, le BAPE, dont le but, défini par mandat, est d’aider le gouvernement à se faire une idée dans le dossier.

Les mêmes autorités ont invité tous les acteurs concernés à participer à l’exercice, mentionnant expressément les municipalités et MRC. Depuis près d’un an, nous revendiquons de votre part, la commande d’une étude indépendante, sur les risques et impacts dans notre milieu du passage éventuel d’une infrastructure de la nature de l’oléoduc Énergie Est. Devant le caractère hors norme du projet, la vulnérabilité de notre milieu et l’inquiétude de la population, les quelques milliers de dollars que celle-ci nécessiterait nous semblent encore peser bien peu dans la balance.

Plusieurs MRC et communautés métropolitaines ont d’ailleurs pris position après la commande de pareilles études. Après avoir rencontré les représentants de TransCanada, promoteur du projet, vous jugez toujours l’exercice superflu.

Devant vos refus réitérés, notre comité citoyen, avec ses moyens limités, s’est attelé à la tâche de documenter les risques que le projet représente pour notre population.

Nous vous avons fait part de nos résultats et vous ne pouvez plaider l’ignorance.

Nous croyons aujourd’hui qu’il est de votre devoir, sans nécessairement prendre position, de répondre présent à l’invitation du gouvernement et d’aller faire valoir, par le dépôt d’un mémoire, les risques propres au territoire maskinongeois que ce projet d’oléoduc engendrerait.

Notons en quelques mots que le territoire de la MRC de Maskinongé présente des sols d’argiles marines particulièrement sensibles et propices aux glissements de terrain; qu’un accident environnemental aurait des conséquences désastreuses sur notre mode de vie, notre économie reposant principalement sur l’agriculture et le tourisme; que nous vivons aux abords du Lac Saint-Pierre, organe vital du Saint-Laurent, lac duquel la MRC est signataire de la charte de développement durable; que nos capacités d’intervention, tant en ressources humaines que matérielles, en situation d’urgence, sont très limitées.

Vous pourrez évidemment arguer que ces faits sont de notoriété publique, mais nous croyons malgré tout que vous devez, de toute votre autorité, les faire entendre.

La protection de la population et du territoire est votre responsabilité première. Le 31 mars est la date butoir pour manifester votre intention de déposer un mémoire devant le BAPE. Une posture passive ne saurait être adoptée ici, votre population compte sur vous.

Le comité Vigilance HydroCarbures des municipalités de la MRC de Maskinongé, appuyé par 68 signataires dont,

Pierre Foisy, Saint-Édouard-de-Maskinongé

Sébastien Houle, Saint-Élie-de-Caxton

Jean Guillemette, Saint-Paulin

André Lamy, Louiseville

Robert Francoeur, Saint-Justin

Christiane Leclaire, Saint-Mathieu-du-Parc

Dominic Lemieux, Saint-Léon-le-Grand

Luc Martel, Yamachiche

Fred Pellerin, Saint-Élie-de-Caxton

Laurence Réquillé, Saint-Paulin

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À la suite de cette lettre ouverte, je me permets d’exprimer ma courte approbation au Comité Vigilance hydrocarbure de la MRC de Maskinongé.

Je voudrais aussi ajouter ma signature à celles et ceux qui demande une étude, un mémoire et surtout, une position claire de la part de la MRC de Maskinongé dans le dossier du projet d’oléoduc “ Énergie Est ” de TransCanada. Quels sont donc les intérêts des autorités de la MRC de refuser de prendre leurs responsabilités?

J’ai écrit l’an dernier à la municipalité de Yamachiche et son maire, monsieur Michel Isabelle pour lui demander la même question; j’attends toujours la réponse. En tant que natif de cette municipalité, et citoyen de la région, je pense avoir toujours droit au chapitre d’une démocratie vivante et respectueuse.

Le pétrole est important pour toute l’économie et sa diversification, mais ce qui devient de plus en plus une source d’énergie rare, dispendieuse, dinosaure et dangereuse pour notre qualité de vie, doit être géré d’une façon beaucoup plus pointue, locale et imaginative.

Le transport de cette matière par un oléoduc sur nos terres ne doit plus se faire comme les pitounes sur nos rivières. Ces temps sont révolus.

Merci, MM. Isabelle et Lalonde, d’évoluer vers cette brillante réussite et ce changement inévitable.